Biographie

Alexis-Henri-Charles Clérel, comte de Tocqueville, est un penseur et homme politique, historien et écrivain. Il est célèbre pour ses analyses de la Révolution Française, de la Démocratie Américaine et de l’évolution des démocraties occidentales en général.
Né le 29 juillet 1805, à Paris dans une famille de la noblesse normande, Alexis de Tocqueville compte plusieurs aïeux illustres. Il est par sa mère arrière-petit-fils de Malesherbes, ministre de Louis XVI et neveu du frère aîné de Chateaubriand. Il descend de Saint Louis par sa grand-mère paternelle. Ses parents, ultra-royalistes, Hervé Clérel de Tocqueville, comte de Tocqueville, soldat de la Garde Constitutionnelle du Roi, et Louise Madeleine Le Peletier de Rosanbo, évitent la guillotine grâce à la chute de Robesbierre en l’an II (1794). Il a deux frères Édouard et Hippolyte.

Son père écrit dans ses Mémoires :
« Le 29 juillet, Alexis mon troisième fils vint au monde. Sa mère était désolée d’avoir un troisième garçon. Cet enfant avait en naissant une figure si singulière et si expressive que je dis à sa mère qu’il serait un homme distingué et j’ajoutai en riant qu’il deviendrait un jour Empereur. Je crois qu’il réalisera la première partie de la prédiction : je ne lui souhaite pas l’accomplissement de la dernière »

La jeunesse
L’aventure américaine
Avant le mariage
Le châtelain
La carrière politique
L’exilé de l’intérieur

Alexis s’éteint le 16 avril 1859 à Cannes, où les médecins lui avaient conseillé de passer l’hiver pour soigner ses bronchites à répétition (en réalité, des infections respiratoires liées à une tuberculose pulmonaire). Il est inhumé au cimetière de Tocqueville, conformément à ses dernières volontés :

« Je désire être enterré très simplement dans le cimetière de la paroisse de Tocqueville, un monument très modeste : mon nom, la date de ma naissance et celle de ma mort. Je prie ma chère et bien aimée Marie de faire des dispositions testamentaires pour être déposée à côté de moi. Elle est la seule personne que j’ai réellement et parfaitement aimée ; je lui ai dû tout le bonheur véritable que j’ai goûté dans ce monde. Rien n’est plus doux à mes pensées que l’idée que la mort nous séparera aussi peu que possible et que nous reposerons ensemble dans les lieux que nous avons tant de fois parcourus et où nous avons passé les jours les plus tranquilles et les plus heureux de notre vie. ».

Marie quitte le château pour aller habiter l’hôtel Poërier de Portbail à Valognes, avant de rejoindre son époux dans le cimetière de Tocqueville en décembre 1864.