La jeunesse

L’enfance d’Alexis et de ses deux frères Hippolyte et Edouard se passe au château de Verneuil sur Seine, puis à Paris. Il a un précepteur, l’abbé Lesueur, qu’il surnomme « Bébé », qui a aussi été le précepteur de son père et de ses frères.

En avril 1820, il quitte Paris pour Metz où son père Hervé a été nommé préfet. Il y obtient son bac en 1823. Pendant ces années, il est passé, sans transition, de l’enfance à l’âge adulte.

A 16 ans, il a un enfant avec Marguerite Meyer, couturière employée à la préfecture de Metz, une fille Louise, née le 9 août 1822. Son père arrangea l’affaire en donnant de l’argent à un soldat qui accepta d’endosser la paternité, ainsi qu’à la famille de Marguerite.

En février 1823, à l’âge de 17 ans, il se bat en duel au pistolet pour défendre l’honneur d’une jeune fille dont il est tombé amoureux ; au cours d’une soirée un jeune lieutenant un peu ivre et à qui la jeune fille avait refusé une danse, l’a accusé de légèreté : Alexis devait laver son honneur. Lors de ce duel, il est blessé à la poitrine.

Il était en effet tombé amoureux, en septembre 1821, de Rosalie Malye, fille de Joseph Malye, officier à la retraite et archiviste de la préfecture.

En 1827, après avoir obtenu sa licence en droit, Alexis part en voyage en Italie avec son frère Edouard : Rome, Naples, Pompeï, la Sicile. C’est en se rendant dans cette ile,  à la rencontre des descendants des Normands qu’il manque de faire naufrage. Il se promet, s’il s’en sort, de rendre sa liberté à Rosalie, ce qu’il fera. Au cours de ce voyage il apprend qu’il est nommé juge-auditeur au tribunal de Versailles, ce qui ne l’enchante pas plus que ça !

En septembre 1828, il voyage en Normandie en compagnie de Mary Mottley, chez son frère Hippolyte et sa femme Emilie. Il y découverte Tocqueville et le château que sa grand-mère Damas-Cruz a laissé à son père et qui n’a pas été habité depuis 50 ans. Il tombe amoureux de Mary.

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