Malgré une météo très défavorable, une vingtaine de courageux se sont retrouvés au château de Tocqueville pour la huitième édition de la balade découverte organisée chaque dernier samedi du mois de juillet par notre association. Les trombes d’eau nous ont contraints à retarder quelque peu le départ et à raccourcir le parcours.
Sous les parapluies, et sous la conduite de notre secrétaire, guide occasionnel, les marcheurs se dirigent vers l’ancien presbytère, confisqué à la Révolution; puis ils redescendent par la rue de la Forge vers la place de l’église, où le buste d’Alexis de Tocqueville les accueille ; ce buste, inauguré en 1936, a subi quelques pérégrinations durant la seconde guerre mondiale, afin d’échapper à la fonderie !
Après un arrêt devant le tombeau d’Alexis et de sa famille, où est évoqué son attachement au village de Tocqueville tel qu’il le mentionnait dans son testament, tout le monde se met à l’abri dans l’église ; cet édifice du 13e siècle a été profondément modifié au cours de son histoire, en particulier à la fin du 19e où son clocher a été rehaussé.
Puis, le groupe emprunte la Rue de la Gare, dont le nom rappelle que, dans la première moitié du 20e siècle, le train qui se tortillait de Cherbourg à Barfleur, le « Tue-Vaques », s’arrêtait à Tocqueville.
Les marcheurs font halte au Moulin de Bas où son propriétaire les accueille et conte l’histoire des moulins autrefois nombreux le long de la Couplière. Sous un ciel plus favorable, ils atteignent ensuite l’ancienne Laiterie Coopérative du Val de Saire, créée en 1909, qui a fonctionné jusqu’en 1978 et est devenue en 2009 un superbe ensemble de gîtes et de chambres d’hôtes.
Retour au château où la balade se termine par un historique des bâtiments et l’évocation de ses propriétaires successifs. La salle d’exposition, dédiée à la vie et l’œuvre d’Alexis de Tocqueville, accueille les randonneurs pour un goûter copieux et bien mérité : pâtisseries cuisinées par nos bénévoles et cidre bouché artisanal.
Rendez-vous l’année prochaine pour une autre balade sous des cieux que l’on espère plus cléments !
